LA CROYABLE LÉGENDE DE BERT FALCOMOCHÈRE
Gouverneur du Var

ou

“BON BEH.. CALCUTTA, 2h12 D’AMOUR!”

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Vous pouvez participer à l’Écriture de cette Légende historique qui fera date dans le Patrimoine Identitaire
de notre Territoire de Larade:

en me faisant part de

- vos critiques, vos suggestions pour améliorer la cohérence des chapîtres déjà écrits.

- vos idées d’anecdotes, vos thèmes de petits ou grands discours qu’aurait pû vivre ou dire notre héros, afin d'inspirer
l’écriture
d’un nouveau § ou enrichir un § déjà existant.

- vos propositions de nouveaux chapîtres en indiquant un titre
et un pitche de 1 à 5 lignes, pas plus, et si possible
avec les thèmes des sous-chapîtres.

Ce travail pourra faire l’objet d’une Conférence Insolite
interprétée par un comédien “Seul en Scène”
au Café Théâtre 7ème Vague

Merci de votre participation sur le Forum.


“Je t’invite à lire les premiers chapîtres de la vie légendaire d’un personnage populaire imaginé à partir de notre réel.
.
En espérant t’intéresser à ce projet d’écriture, à son sujet, à son personnage, à son histoire... Allez, lance-toi, faisons théâtre de ce personnage en te disant que peut-être un jour, tu pourras, de ton vivant, le voir en chair et en voix sur la scène d’un théâtre.”

Tonton Dgé

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LA CROYABLE LÉGENDE DE BERT FALCOMOCHÈRE
Gouverneur du Var
ou
“BON BEH.. CALCUTTA, 2h12 D’AMOUR!”

   
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CHAPîTRE 1 - Ce nom “Falcomochère” d’où ça vient?

 

Toute ressemblance avec un ou plusieurs personnages réels, connus ou inconnus ne serait que pure inspiration de l’auteur .

CHAPîTRE 1 - Ce nom “Falcomochère” d’où ça vient ?

Je vais vous parler d’un homme qui tire sa légende d’une autre légende devenue populaire à la même époque en pays espigoulais dans le haut var ; celle du phacomochère qui est, comme chacun le sait, depuis le film “Les 4 Saisons d’Espigoule” de Christian Philibert, un sanglier sauvage monstrueux, un phacochère gros comme un âne mais en deux fois plus lourd. Ce mot "phacomochère" introduit dans notre langue l’augmentatif sémantique omo qui ne produit son effet d’exagération que lorsqu’il est situé en plein mot, en intrafixe. On ne trouvera aucun autre mot dans notre langue comportant cet intrafixe augmentatif. On le rencontre uniquement dans ce que j’appelle des néotrilogismes résonnants, lorsque l’intrafixe relie deux mots dont les sens respectifs se mêlent pour éclairer le sens d'un troisième mot choisi pour sa résonnance phonétique à un mot existant par ailleurs. Par exemple, le mot loquomotive trouvé par jeu de résonnance à locomotive, et qui comporte le sens de loque et le sens de motivé. Ce qui produit en les mélangeant, le sens suivant : personne hyper motivée pour se sortir de son train-train quotidien de grosse loque. Les exemples ne sont pas légion, en voici un autre ; chromozone, trouvé par résonnance au mot chromosome ; il met en jeu le mot chrome, surface offrant un miroitement éclatant, et le mot zone qui signifie endroit aux limites géographiques caractéristiques pour donner finalement naissance au sens suivant : endroit particulièrement remarquable pour l’éclatante qualité de vie qu’il offre à ses particules vivantes, ses habitants ; le contraire des banlieues-zones de non-droit, par exemple.

Alors comment expliquer Falcomochère ? Tout d’abord, cet augmentatif omo est directement contenu au nom patronymique Falcomo qui porte à lui seul déjà toute une histoire, comme nous allons le voir. Ensuite, l'intrafixe omo augmente substantivement la taille d'un phacochère pour désigner l'animal de légende d’Espigoule. Toutefois, notre héros étant morphologiquement loin d’être taillé comme un vieux sanglier solitaire, il tirerait plutôt sur le marcassinet, l'analogie entre phacomochère et Falcomochère se justifierait alors par le caractère bestialo-politique du personnage. Les varois ont d’ailleurs tôt fait de bâptiser leur illustre gouverneur Bert Falcomo du surnom de Falcomochère en arguant du fait que le Falcomochère, c’est celui qui a tout par rapport au Falcopeuchère qui lui, n’a rien. Bert Falcomochère comme vous allez pouvoir le découvrir, a en effet, tout d’un homme au destin chanceux jusqu’au point de tendre à une certaine immortalité, touché qu’il sera par le syndrome de la langouste et par le lexiralail. Bref, un homme de légende, une bête !

   
   
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CHAPÎTRE 2 - Les Origines des Falcomo

 

CHAPÎTRE 2 - Les Origines des Falcomo

Le prénom Bert est commun. C’est un diminutif bien connu pour Robert, Bernard, Hubert, ou Norbert. À l’état civil, le prénom que lui donnèrent ses parents, ce fut Bert, tout court. D’après sa mère Lise Garnier, une provençale de souche, le couple désirait une fille qu’ils s’étaient préparés à appeler Berthe. Mais l’accouchement fut compliqué, Lise fut sauvée in extrémis, l’enfant aussi, un garçon de trois kilos deux. Elle sut illico qu’elle ne pourrait plus jamais avoir d’enfants, alors elle voulut conserver dans le prénom de son fils une référence à la fille attendue qu’elle ne pourrait jamais plus espérer mettre au monde. Le papa, Antoine Falcomochère, un homme aux traits fins et d’assez petite taille, conscient d’être passé à côté d’un grand malheur, ne vit rien à redire à cette initiative, au contraire. Mais mesurons tout d’abord l’origine de notre héros qui représente indéniablement un modèle d’acculturation Occitalienne. Sa première origine est callabrèse par son père et la seconde provençale par sa mère.
À la fin du dix neuvième siècle, nous trouvons pour la première fois à Pignole, des Falcomo ; ce qui correspond à l’arrivée de la première vague d’immigration italienne. Le grand père de Bert, Fausto Falcomo dit Toto racontait ce qu’il tenait de son père Ernesto dit Toto, qui lui même, racontait ce qu’il tenait de ses aïeux : leur nom descendait d’un certain Giotto Falcomo dit Toto, comme nous le verrons plus loin. On peut se demander au passage si toutes les blagues de Toto qu’on se raconte petit, ne viennent pas de cette famille de Totos. Bon, passons !

Partons de son grand père Fausto qui comme bon nombre d’immigrés italiens, dut rivaliser de débrouillardise voire même d’intelligence pour s’intégrer et évoluer socialement. Il travailla sans compter comme maçon, puis comme carreleur, gagna beaucoup d’argent au point d’acquérir, avant la guerre de 14, une reconnaissance sociale populaire, qui fera résonner de plus en plus haut le nom des Falcomo. Plus tard, son fils Antoine dit Toine dit Toto, le papa de Bert donc, voulut vérifier par lui même le filon identitaire accroché au plus ancien d’entre eux, Giotto Falcomo. II se rendit directement à Naples et confirma le récit familial enrichi d’informations supplémentaires. Ce Giotto Falcomo avait bel et bien existé ; il était répertorié au muséum d’état civil, comme descendant d’un certain Marquis Umberto Di Falcono dit Toto, vivant au seizième siècle à Naples. Placé devant l’obligation du Royaume de Naples d’ôter sa particule Di, ce lettré éclairé saisit l’opportunité de cette contrainte pour changer une lettre à son nom, le n, en le remplaçant par un m. Il décide ainsi de détourner le sens étymologique de son nom. En effet, Falcono voulait dire en dialecte de l’extrême sud de l’Italie, “celui qui fait que faire le con" (le conard, quoi !) et tout à coup, Falcomo ne signifiait plus rien de dégradant socialement et conservait un augmentatif final omo, plus subtil que ono qui est plus usité et largement plus péjoratif. Les origines napolitaines des Falcomo sont donc confirmées par le père du petit dernier. Nous verrons comment ces racines joueront un rôle important le moment venu dans le lien avec la Mafia et dans le sens de la vie du petit Bert Falcomo appelé aussi Falcomochère 1er.
   
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CHAPÎTRE 3 - Le petit Village de Pignole...

 

CHAPÎTRE 3 - Le Petit Village de Pignole

La famille Falcomo habite le petit village de Pignole alors inconnu. Il s’est fondé autour d’activités essentielles comme l’exploitation du chêne liège avec lequel on confectionne l’indispensable bouchon de bouteille et également la production d’un excellent vin issu de l’ensoleillement des côteaux argileux, bauxiteux et calcaireux du massif des Maures et de l’Estérel. Avant la seconde guerre mondiale, c’est son père Antoine qui innova en créant la première entreprise de bouchonnerie du terroir, et en réalisant rapidement une petite fortune.

Plus tard c’est Bert qui prendrait la suite, mais l’époque allait changer ; dans les années 60, avec l’extension de la viticulture et de la production de vins varois, des concurrents émergèrent à Collobrières ou à Villecroze et surtout à Pierrefeu. L’entreprise familiale de bouchonnerie devenait de plus en plus difficile à rentabiliser.

Ce qui faisait alors la réputation de Pignole, c’était la façon toute particulière qu’avaient tous les Pignoleux et Pignoleuses de souche, au début du siècle, de prononcer le s. Tous les s sont prononcés th. Puis, cette manière s’était tout naturellement perdue ; le mimétisme langagier, c’est bien connu, ne se transmet pas au delà de deux générations. Il n’y a qu’à reprendre un des discours de Bert qui restait un des derniers porteurs, sinon le seul, de cette microculture linguistique (Place de Pignole, 24 mai 1979) :

"Bon beh, oui nous pouvons parler de microculture car notre façon de prononcer le s, le ç, le x ou plus sporadiquement le ch, n’a rien à voir avec le vulgaire cheveux sur la langue, mais davantage avec le noble th anglais, certes mêlé un tant soit peu au f de notre belle langue de fatigué qu’est le provençal. Euhhhhh, j’ai fait jadis diligenter des recherches par une équipe de compétence qui montrent que cette caractéristique est historiquement liée à la tournée varoise en l’an 1892, de l’illustre Buffalo Bill ; lequel s’était établi à Pignole même, pour une durée de plus d’un an. A force de l’écouter parler, de le bader, là sur cette même place publique, il nous aura inculqué cette fameuse difeutongue qui fait aujourd’hui le charme de notre langage Pignoleux. Et pour la petite histoire, il faut savoir que notre façon de parler correspond à celle qui est encore aujourd'hui usitée dans l’État d’origine du célèbre tueur de bisons, je veux parler.., bon beh.., je le tente, euhhhhhh, de l’État du Matha.., du matchatha., du Matchathu.., euh bon beh, du Mathe..thu..thette."

Il aimait tant à rappeler l’historicité de ce trait de caractère ; ça le rendait serein et fier, même s’il finissait toujours son exposé par un aveu amer et colérique :

"Bon beh, il va sans dire qu’à Pignole, il est des mots sur lesquels nous ne pouvons malheureusement que trébuther. Mais, nous l’assumons naturellement, car c’est notre microculture." Et contre les moqueurs irrespectueux, il ne pouvait s’empêcher de pester: "Bon beh ça commence à force à me xcraser les figues pour de bon, de dire que j’ai un theveux sur la langue, car même, bon sang !" Oui, là vous venez d’entendre la version Pignoleuse de “casser les couilles”, car à Pignole, c’est important de le savoir, ça jure la plupart du temps par métaphores "fruits et légumes".

Comme on le voit, ces anecdotes nous renseignent sur le tempérament de notre personnage. Il fait partie des indignés irascibles. Il est littéralement mordu d’une névrose de vérité : ça lui venait de là je crois, du fait que tout petit déjà, dès qu’il a commencé à parler, à faire des phrases, son entourage familial puis à l’école et dans le village, tout le monde constatait qu’il était porteur du th anglais, de cette marque de fierté Pignoleuse qui s’était perdue depuis un siècle et qui tout à coup ressurgissait par lui et redonnait un coup de fierté au village tout entier. Cette thèse n’était pas partagée par tous dans le village ; le docteur Direin par exemple, si vous l’interrogez, il vous démontrera l’hypothèse selon laquelle la fameuse coquetterie du th ne serait autre que la conséquence d’un aléa accidentel de l’enfance ; il prétend, témoins à l’appuie, tel le garagiste ou encore la coiffeuse, qu’un jour Bert quand il était encore bébé et alors qu’il ne connaissait pas encore la station debout, eut porté malencontreusement à sa bouche, une chenille processionnaire du pin. Le résultat, tous les scientifiques le valident sans exception, le professeur Sétou de Marseille en tête, et bien que Lise et Toine aient toujours refusé la moindre expertise, eh bien, le résultat, c’est que la langue du caganiou a, ce jour là, subi au contact de l’acide formique de l’insecte velue, une lésion minime certes mais suffisante pour causer avant même qu’il ne parle, ce qui deviendra assez vite un fameux zozotage. D’autres encore, davantage parmi ses collègues de jeunesse soutiennent eux que cette coquetterie viendrait du fait que Bert était doté d’une disproportion morphologique caractérisée par une langue proéminente dans un palais trop petit. Si vous croisez Bert un de ces jours, vous pourrez éventuellement vérifier la pertinence de cette observation ; si seulement vous parvenez à lui faire tirer la langue ! Vous verrez que l’animal n’ouvre jamais la bouche ; quand il baille il ne manque jamais de cacher son aspiration grimaçante d’une main polie. Rien de plus normal dira-t-on mais vous pourrez vérifier par ailleurs qu’il ne rit aux éclats qu’en privé. Enfin une rumeur peut faire taire toutes ces thèses ; il se dit encore à Pignole aujourd’hui que Buffalo Bill aurait eu une liaison amoureuse avec l’arrière grand mère maternelle de Bert, ce qui ferait de lui un descendant direct du héros du Far Ouest américain. Et quand on sait qu'il deviendra l'homme du Var Ouest, on se dit : "tiens y a quelquechose là non ?" On peut penser que cette transcendance l'aura dévoyé d’un destin ordinaire pour en faire un épris de vérité et de liberté, un défenseur des dignités culturelles, et plus tard un tueur de conards. Oui parce que chez nous, petite parenthèse, comme il se plait à lancer tant à la fin d’un simple repas qu'au cours d’un apéritif interminable : “faute de bisons, je tire les cons !” Oui, bon, c’est pas sa meilleure, il est vrai, mais cette mièvre billevesée lui vaut d’être vénéré par l’ensemble des licenciers de la plupart des sociétés de chasse du département et au delà, de celles de la région PACA.

C’est ainsi qu’au tout début de sa carrière politique, dans sa période rurale, on sentait poindre des motivations si profondes en lui qu’elles finirent par le propulser toujours plus haut et toujours plus fort. Son père n’avait pas qu’un talent d’entrepreneur entreprenant, mais tout comme le père de Mozart, il s’occupa très tôt de cultiver les dons de justicier et de libérant de son jeune enfant.
   
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CHAPÎTRE 4- La Bête Politique que c’est !

 

CHAPÎTRE 4 - La Bête Politique que c'est, oh !

Antoine militait fort, politiquement. Il était conseiller municipal de l’opposition. Les Gaullistes de la première heure n’ont encore jamais eu la majorité municipale à Pignole. C’est les radicaux de gauche qui monopolisent le pouvoir. Antoine entrainait son jeune fils dans les réunions de l’UDR, dans les meetings de Campagnes électorales ; puis il l’envoyait même à sa place dans les sorties nocturnes de collage d’affiches. Et Bert, comme tous les garçons de son âge, rechignait un peu à suivre cette voie. Eh surtout qu’il avait l’âge des gonzesses ! Et comme les gonzesses, à Pignole, il y en avait quatre, et que si t’en touchais une, t’étais mis au pilori par tout le village, alors, sous prétexte de partir en virée “collage”, il s’embarquait avec trois collègues dans une R8, deux devant et deux derrière, direction Toulon, où ils allaient régulièrement se faire alonger le macaron comme ils disaient, par les putes de la basse ville. Oh ils n’étaient pas les seuls à prendre la D 997, mais eux, furent sans doute les premiers “varois des terres” à goûter au tourisme sexuel institué dès la fin du 17ème siècle dans la ville portuaire, dès lors que la construction de ses murs d’enceinte fut achevée. Nous verrons plus tard combien ces allez et retours dans la ville aux nuits chaudes, ont été fondateurs d’un rapport passionné entre l’homme de Pignole et Toulon qui deviendra plus tard, en partie sous son influence, la capitale du département du Var. Notons au passage, à propos du nom de notre département que notre héros propose depuis au moins deux décennies maintenant, que notre département ne se nomme plus du nom d’un fleuvet coulant dans les Alpes Maritimes, le Var, mais du nom d’une rivière qui coule bel et bien chez nous à Toulon : le Las. Enfin, qui coulait mais qu’on a laissé s’assécher et qu’on cache comme un vulgaire égoût sous des dalles de béton ! Bref, c’est un scandale. Dans tous ses discours, Bert finit toujours par chanter ce qui deviendra un véritable hymne :

Vive notre département vert azur et or
Où d’aucuns
De ses magnifiques et multiples décors
Ne se lassent
Vive notre département du Las!

Ah, il en avait des formules, pas toujours appréciées notamment des rouges, les cosaques comme il disait ! Ceux-ci allaient volontairement le provoquer dans ses tournées varoises, en ponctuant ce magnifique plaidoyer territorial par des choeurs entiers de “ fin counass”.

Le problème, c’est que pour changer le nom du département, il faudrait changer de numéro et de ce fait, décaler tous les autres : une vraie révolution numérique qui est difficile à imposer, même par l’État ! Ou alors il faudrait changer le nom de la rivière tout en gardant le V, pour pas chambouler les numéros: ça pourrait donner le Vas. Mais ça lui plait pas à Bert; ça ferait des habitants vaseux et vaseuses. Ou alors, pour contourner la difficulté, il y a aussi la proposition de l’Argens qui ferait un peu opération mains propres "argensains, argensaines" ou encore la proposition tendance latino-américaine du Gapeau qui donnerait "gapeaillouns, gapeaillounes"
.
Ceci étant posé, et avant de narrer la suite de la saga Falcomochère, il est temps de mettre un terme à la vulgate selon laquelle, Bert aurait instituer les fameux concours de pignole. C’est bien sûr faux, et ce n’est pas non plus au village de Pignole, ni à son maire à vie que l’on doit l’invention de la pignole anglaise, avec ou sans th. Tout ça n’a rien à voir avec la vraie légende dont j’ai le plaisir de vous entretenir aujourd’hui. Par contre, notre sympathique Bert réalisera bien le célèbre festival de hamacquerie qui comme nous le verrons, donnera sa première grande notoriété de Village-Capitale du Var Est, à Pignole.

Mais avant cela, je m’attacherais aux années 60 qui marquent une rupture essentielle dans sa vie, puisqu’il quitte son village natal pour un long et riche voyage initiatique. Seul, il met le Cap sur Mandou, un village des Indes qui deviendra un peu plus tard connu mondialement sous le nom de Katmandou, vis à vis duquel, dit-il à son père, il va étudier les conditions d’un jumelage dans le but de tirer l’économie de Pignole de sa léthargie conjoncturelle. Pourquoi Mandou ? Parce qu’à Toulon, il avait vaguement entendu parler de cette herbe à fumer, le Mandu, qui rend heureux les peuples et amoureux les hommes et les femmes entre eux et même entrelles, et que l’on peut traduire en français par Pistil.

   
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CHAPÎTRE 5 - Voyage à Katmandou...

 

CHAPÎTRE 5 - Voyage à Katmandou

Le 10 juillet 64, il a 24 ans, il décolle de Paris pour Bombay avec pour seul guide, une carte déchirée d’un vieil atlas et sur laquelle ne figure même pas le lieu de sa destination. En fait, c’est un marin de la flotte américaine rencontré dans la basse à Toulon, qui lui a donné le tuyau : tu vas à Bombay, et pour aller à Katmandu, tu vas à Calcutta. Mais lui, il a compris Cap Mandoue, et s’est imaginé que c’était un Cap près de Calcutta. Il ignorait qu’une fois arrivé à Calcutta, il lui resterait encore 6 jours de voyage avant d’atteindre le lieu qui deviendra mythique, perché sur les premiers contreforts du Népal. Dans quel état d’esprit se trouve alors notre jeune Falcomo ? Il a besoin d’air, de liberté, besoin de prendre de la distance par rapport à son cocon familial, par rapport à sa vie déjà un peu toute tracée dans son village de Pignole. Cette quasi certitude le rend pourtant fort dans son présent ; et comme il se sent fort aussi par ses aïeux, il appréhende son avenir avec confiance et détermination. Plus tard, Bert se présentera lui-même comme un “homme de destin” et déjà dans le boing 747 qui l’enmène à Bombay, il se sent investi d’une insoucience tranquille. Certains historiens locaux parleront de lui comme d’un Mozart de la politique puisque dès l’âge de cinq ans il avait été nommé malgré lui, du plein gré de son père Antoine, Maire de Pignole, à l’insue d’une succession de municipalités de gauche républicaine dont les dernières, dans les années 70, savaient d’avance qu’il leur serait vain de lui opposer un quelconque candidat aux municipales, dès lors que notre héros déciderait de se présenter. Antoine avait si bien, et de longue date, préparé la population à l’avènement politique de son fils, en lui faisant bénéficier de quasiment quinze années de campagne électorale informelle. Mais pour l’heure notre Bert se trouve en transit à Bombay, seul, en attente d’un Boing de la Compagnie Sri Lankaine de Panamairindia. Et c’est là qu’il va faire une rencontre déterminante pour sa vie.

La nuit fut longue à devoir rester éveillé pour ne pas se faire voler le sac à dos ou son sac en bandoulière, ou les deux. Là, des coursiers improvisés qui le barratinent pour l’inciter à prendre tel ou tel taxi. Ah, les taxis de Bombay, il faut en prendre un, une fois dans sa vie ! Il chercha à pied, un coin à l’écart de la cohue des transumences aéroportales. Il s’installe sur un banc, après avoir marché un kilomètre au sortir de l’aéroport. Là, des vendeurs de petites bouffes ; du singe ou du chien peut être ? Il préfère un bon sandwich à l’anglaise ; les yeux fermés, pas bon quand même ; saucisse de porc au ketchup et à l’ognon bizarre qui lui occasionnera des relents jusqu’au matin, "putain !" Cette nuit là, il rêva sans doute d’une bonne pastachota à la sauce de Lise. Il pense à ses parents. Son père devait avoir fort à faire avec la politique et avec son entreprise moribonde. Loin de tout ça ! Mais pour combien de temps ? Il ne sait pas. Pour combien de mois ? Ce qu’il sait, c’est qu’il est déjà l’élu annoncé par son père, l’élu de toute une population. Il est parti. Il est loin. Au milieu d’autres humains. Tous ces gens, toutes ces histoires, par quel système d’organisation humaine sont-elles régies ? Son sens de la civilisation le questionnait. Cinquante pour cent du regard sur l’ambiance de cet au delà de son var lointain, et cinquante pour cent à l’intérieur de lui. Son sens de l’humain toujours à l’épreuve de lui-même. Il a voulu cet éloignement. Il l’a ! C’est du concrêt ! Il le touche du doigt, cet éloignement ! Et ça ne fait que commencer.

À la douceur de cette première nuit indienne, lui succède un de ces matins lumineux bleuté, rayé de faisceaux de brume blanchâtre, et chaud. Loin par le climat. Les brumes matinales sur les côteaux varois n’exhalaient pas les mêmes senteurs. Point de thym cuit sur le calcaire chaud et venté de résine de pin. Ici c’est les épices à la gomme de pneus brûlés à coup de frein. Bref, la ville d’ici l’éloignait encore plus de sa Provence là bas. Le mot Provence. Ah, on peut dire qu’il résonnait fort à cette distance.! Le loin lui parlait de son lien, de son appartenance. La Provence. Il le réfutait ce mot. Il n’acceptait pas d’être étimologiquement, un Provincial, même en le disant en Provençal. Il cherchait toujours une dénomination identitaire qu’il lui conviendrait pleinement. Il ne trouvait pas mieux que Dusud, français Dusud. Ah, il était fier de parler la langue de ses parents qui eux-mêmes l’ont apprise des pignoleux et pignoleuses qui les ont accueillis, eux, les pipis Falcomo. Cette langue il l'appellera le Dusud. Elle est intermédiaire entre le français et l’italien de ses origines.

De retour à l’aéroport, il apprend qu’il n’y a pas d’avion pour Calcutta avant quatre jours. Il lui faut marcher jusqu’à la gare de marchandises, de l’autre côté de la ville. Il est capté par la pauvreté de cette civilisation. Il se renseigne. Il y a bien une ligne de chemin de fer qui pourra le mener à Katmandou, mais en une dizaine de jours par la ligne Jabalpur, Mirzapur, Ratna. Cela serait, d’aprés une carte affichée dans le bureau des renseignements, au moins trois fois plus long que par Calcutta et la ligne Asansol, Gaya, Ratna, Muzaffarpur, Mofihan, Srgouli, Katmandou. Que faire, il n’a pas d’autre choix, il devra attendre. Quatre jours à Calcutta et puis après il lui resterait quatre autres pour atteindre Katmandou. Toutes les personnes auprès desquelles il se renseignait, lui indiquaient qu’aucun étranger, pour aller à Katmandou, n’étaient jamais passés par la voie de l’Ouest, mais bel et bien par Calcutta-Asansol. Cela confirmait bien les conseils insistants de l’américain rencontré rue du canon à Toulon.

Tout à coup, un remue théâtre pris l’aéroport pour scène. Un attroupement de photographes, de caméras, de journalistes, de micros ; ça grouille autour d’un Maharadja avec sa cohorte familliale toute endrappée et dont l’allure contraste avec le frétillement des équipes de médias. Les femmes en voile rose et bleu, les hommes en cotonade blanche. Bert fut médusé par ce tableau événementiel, et resta tanqué à la vue d’une des femmes à la fière allure dans cette suite majestueuse. Une vraie madonne au visage bruni par des siècles de matins lumineux. Il s’approche du cortège. Il court pour se placer dans son champ de vision. Il est comme hypnotisé. Elle finit par le remarquer avec son sac à dos, sautillant comme s’il marchait sur des oeufs. Ils croisent un regard mutuellement tendu dans les senteurs de cannelle et de jasmibanhia qui emplissaient l’allée menant à la piste au bout de laquelle attend la carcasse d’un gros coucou prêt à voller. Tout à coup, elle tourne ses yeux vers une terrasse de bar et casse brutalement le cortège en se jetant à une table suivie avec frénésie de trois autres femmes dont une plus âgée; sa mère ou sa gouvernante peut être ? Deux hommes jeunes et forts sont avec elles comme des gardes du corp ; ils se ressemblent comme deux gouttes d’eau. La caméra, les micros, les carnets à souche et les stylos sont devant, autour du Maharadja qui continue d’avancer au milieu d’une dizaine d’hommes, comme des pélerins de dos. Bert se jette à son tour sur une banquette en peau de mouton. Il récupère le regard et le sourire de cette jeune femme sans doute importante. Elle ordonne qu'on lui apporte à boire, un grand pichet que l’on s’empresse de faire couler à grand jet dans une coupe en terre. Elle sourit à bert qui sans détourner son regard et son sourire, extraie de son sac en bandoulière, l’écharpe tricolore de son père qu’il avait eu la géniale idée d’emporter. Il a du mal à l’arborer tellement il est ému de ce yeutazieu incessant et débordant de promesses libidineuses. Elle écarquille ses grands yeux noirs de biche à la vue du bleu blanc rouge, et fait un signe de la tête à ses deux jeunes gardes qui s’approchent illico de Bert en souriant plein d’inclinaison. Elle l’invite à boire à sa table. L’histoire indienne de Bert commence là. C’est une belle histoire. Une sacrée histoire.

Elle, c’est Shidlaï, la fille du Maharadja. Ses deux gardes du corps ne sont autres que ses deux frères ainés, Shilasapupa et shipalasapu. Comme leurs noms l’indiquent, ils sont jumeaux et de bonne éducation. Ils s’apprêtent tous à prendre le coucou privé de leur père, pour Calcutta avec leur mère, leur suite de gouvernantes et tous les drapés de la tribu maharadjaïenne : une trentaine de personnes à laquelle Bert est invité à se joindre, à la convenance de Shidlaï. Elle se cherchait une sortie à son coclan familial, sans doute oppressant. Elle avait besoin de changement dans sa vie. Bert survenait à ce moment crucial. Le petit varois lui avait tapé dans l’oeil, c’était certain. Mais c’est l’écharpe tricolore du français qui donna l’idée, le prétexte à Shidlaï de décider de ce rapprochement inouï. Ils se parlèrent vingt bonnes minutes, avant qu’elle ne se décide à le présenter sur le champ à son père. Le départ de l’avion privé en fut retardé. Et voilà notre héros dans l’avion officiel, à destination de Calcutta. Quelle aubaine pour lui qui se sentait condamné à un périple à la Mauffrais, et qui tout à coup se trouvait embarqué dans une idyle amoureuse avec la belle princesse du Toutandjhin, une région du Sud Est de l’Inde, à vingt cinq kilomètres d’Auroville, la cité spirituelle fondée par Sri Aubindo avec l’aide d’une fondation française. Shidlaï connaissait bien l’histoire de ces français du début du siècle dernier. De ce fait les français bénéficient d’une grande estime de la part des autorités indiennes. Le Maharadja accepta non seulement la présence de Bert dans son avion privée, mais il tînt à entendre son récit de présentation avant l’envol. Oh, le récit fut court; il ne fallut que très peu de temps au sérénissime pour se faire une idée juste de son hôte de dernière minute. Mais ce que le chef hindou ignorait et Bert aussi, c’était que sa fille allait décidé de partir pour Katmandou avec son prince charmant. C’est en tout cas ce qu’elle lui confessa dans sa cabine privée à l'issue des deux heures douze d’amour que dura ce fameux vol Bombay-Calcutta.

Bert éprouva sans doute ce qu’aucun autre humain, ce qu'aucun autre grand aventurier ne connaitrait jamais dans sa vie terrestre et même au delà. Ce coquin découvrit, sous l’expertise de sa sacrée partenaire, tout du Kamasuthra hindou de l’amour : le Muqeuzenchanthra, ce qui signifie la muqueuse enchantée. Bref, ils se mangèrent à toutes les sauces, flanc, chantilly, vin de neffles, carottes crues et gros radis, durant tout leur voyage en l’air. Et d’après les carnets de notre héros, celui-ci ne fut pas en reste dans l’initiative, puisqu’il inventa fortuitement une figure de style originale qui atteint Shidlaï en plein point G, et la révéla à sa grande extase de femme-fontaine. Bert bâptisa cette figure, La Manon, en référence, vous l’aurez deviné, à Manon des Sources. Cette figure de réthorique sexuelle, n’est pas qu’une posture nouvelle mais un gaùbi, un doigté, un seinti , une inspiration en la matière. L'enthousiasme extraverti de Shidlaï propagea très vite dans tout le pays la performance du français. Ah si Gandhi avait pû connaître cette grâce sexuelle, peut-être n’aurait-il pas fait voeu de chasteté ! La Manon finit par être validée par le haut conseil du “Sylkultepléalortulprandhra”. Oui, ils ont des mots longs là-bas et en plus ils en ont des moulons de mots longs, et en plus celui là, je l’ai coupé, il finissait par -biyin : oui le nom entier ça faisait “Sylkultepléalortulprandhra-biyin”! Et La Manon figure donc désormais dans le livre du Muqeuzenchanthra, signe de l’inspiration exceptionnelle dont était capable notre Bert. Ensuite, Shidlaï obtint l’autorisation de son père pour accompagner son beau varois de français à Katmandou; ceci afin de favoriser sa recherche d’un jumelage entre Pignole et la Cité du Plaisir Fumant, comme l’appelaient déjà dans leurs différents récits, les étrangers qui y séjournèrent avant même la grande période du tourisme culturel mondial qu’elle généra. Sûr que la rencontre puis la venue du couple franco-indien Bert-Shidlaï fut déterminante pour une bonne part dans l’éclosion cosmopolite de la petite bourgade népallaise.

Après un périple en train, de quatre jours, à partir de Calcutta, les deux amoureux flanqués des deux jumeaux et de la vieille gouvernante, arrivèrent sous une pluie diluvienne dans le bourbier de ce village dont le mythe allait naitre en même temps que la légende indienne de Bert Falcomochère à Katmandou. Et là, il y restera cinq ans. Nous savons que très peu de choses sur ce long séjour qui se transforma en une tranche de vie riche autant que dévoyante pour son destin pignoleux. On sait par celui des deux jumeaux qui le suivra en France comme nous le verrons plus loin, que notre futur gouverneur coula une vie plus que fertile en créativité et en spiritualité. Oui, Bert ne saura jamais lequel de Shilasapupa ou de Shipalasapu l’aura finalement accompagné. Celui qui partit avec lui sur ordre de leur père ne voulut jamais lui donner sa vraie identité : Pupa, Sapu, Sapu, Pupa ; dans le doute il l'appellera Achile.

On dit qu’il fréquenta un gourou qui l’initia au boudhisme et à la médecine des plantes. On dit aussi que Shidlaï vécut avec lui tout en restant en contact avec sa famille et avec l’approbation du Maharadja son père. On dit même qu’ils auraient eu un enfant, un garçon dénommé Shishi. Mais ce que l’on sait plus factuellement c’est que Bert avait inventé à Katmandou, le concept de la hamacquerie qui devint célèbre puisque personnalités et stars jusqu’aux Beatles y passèrent et y apprécièrent le Lexiralaïl, le fameux lexire de Jouvence à base d'aïl et d'alcool, offert par la hamacquerie contre un séjour de trois mois que dure le traitement. Ce n'était pas la fumagade du Mandou, certes très prisé par les voyageurs, qui donna au village sa notoriété mondiale, mais la sincère efficacité du préantique produit et de sa médication à dose progressive. Son bienfait indéniable sédentarisait les voyageurs, ce qui eut pour conséquence l'augmentation considérable du nombre d'habitants qui passa de 600 à 8 000 en cinq ans. Bert avait trouvé la recette magique chez le gourou Saïtousurthou. Il apprît à confectionner la macération et la testa sur lui même et sur Shidlaï. L'effet garanti était l'équivalent de celui d'un destop déboucheur de chiottes pour le réseau de circulation sanguine du corp humain ; autrement dit, à la manière d'un Bert gourouïsé :"quand ça circule bien en dedans tu glisses dans l'au dehors longtemps et tu es l'énergie pure du monde qui dure !" Un rien quoi ! Tout était noté sur un bout de parchemin froissé que le vieux barbu toujours assis par terre avait conservé dans sa cahutte au milieu de centaines d'autres documents médicinaux, astro-physico-mathématiques ou encore doctrino-spirituels : une véritable bibliothèque de savoir et de sagesse. Devenu très proche du chef religieux du village, Bert aurait pû dit-on, en devenir un administrateur d’État respecté, s’il avait été naturalisé Indien bien sûr. Il est aisé de comprendre qu’il n’ait pas accepté cette fonction se rappelant lui-même à l’imminence de son destin. Il sentait toutes ses découvertes et ses expériences comme l'épaisseur légère de sa devenance. Et Katmandou dans son esprit était devenu Pignole et Pignole, Katmandou. L'objectif - jumelage était atteint.

   
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6 - Retour à Pignole avec Achile mais sans Shidlaï (loi maharadja). Ambiance familiale au cabanon. Il crée les hamacqueries de Pignole ce qui relance l’économie touristique du village qu’il jumelle à Katmandou. Le mouvement hippie gagne le Var par Pignole. Y a des indiens partout. Y en a même un qui s’appellera Cheval Debout et qui fondera sa tribu d’une cinquantaine de personnes femmes et enfants et qui habiteront dans des tippies au dessus de Belgentier.

7 - Enfin Maire de Pignole; contexte électoral du référendum pour la régionalisation. Rixes de colleurs d’affiches gaullistes contre les partisans du SAC. Emploi de la sarbacanne à l’aillé. De nerveux il passe à cool sans plus jamais fumer le Pistil. Il devient maire de Pignole au moment où De Gaulle perd le référendum de 1969.

8 - Ministre de la Canicule: montée sur Paris en dilligence, la circulaire aux séniors, ses passages sur les plateaux TV, sa crise de nerf en direct à l’assemblée.

9 - Puis pour bouter le Front National hors de Toulon, Bert est nominé par la romanité sponsorisée par le réseau de Louis la Targette; il devient le maire de la grande ville portuaire. Il fomentera ses projets de grand visionnaire : le Belvédère sexuel du Faron, le Pont de Saint Mandrier au Mourillon, le changement de nom du Départerment, et sous l'influence du poète Tonton Dgé, la constitution de la capitale du Var Ouest: Larade formée de Santo Mandreano, Pistil Baie et de Toulon.

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Vous pouvez participer à l’Écriture de cette Légende historique qui fera date dans le Patrimoine Identitaire de notre Territoire de Larade: en me faisant part de:

- vos critiques, vos suggestions pour améliorer la cohérence des chapîtres déjà écrits.

- vos idées d’anecdotes, de petits ou grands discours qu’aurait pû vivre ou dire notre héros, pour peut être inspirer l’écriture d’un nouveau § ou enrichir un § déjà existant.

- vos propositions de nouveaux chapîtres en indiquant un titre et un pitche de 1 à 5 lignes, pas plus, et si possible avec les thèmes des sous-chapîtres.

Merci, Tonton Dgé

   
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