HENNÈNE kHÔL
(Les yeux noirs)

J’ai débarqué sur des rivages mauves
Marché sous les bas bananiers
Au pied des séquoias géants
Par une nuit de février
Sous un soleil
De dix mille ans

Ah ces rivages qui me sauvent
Ils sont nuités évanescents
Mes pas font des traces mouillées
Sur la terre noire vieux sang
Eh j’avance eh comme un fauve eh
Vers un bonheur plus très distant

Le bonheur Hennènne khôl
C’est d’la musique et des couleurs
Des tams tams plein le moteur
Et des chants

Sous ma peau nue qui se retend
Jusqu’à des bras ouverts pour moi
C’est un ballet immensément beau
Qui me plait qui n’en finit plus
À toi Hennène khôl
À toi ces mots qui dansent et viennent te mourir dessus

Tous ces mots Hennène khôl
C’est d’la musique et des couleurs
Des tams tams plein le moteur
Et des chants

Tu me voyais je suis venu
Dans mes errances au fond des soirs
Sur tes rivages mauves
Jusqu’à l’endroit où tu te loves
Jusqu’à ta source et tes yeux noirs
Jusqu’à ta source et tes yeux noirs

Tes yeux noirs Hennène khôl
C’est d’la musique et des couleurs
Des tams tams plein le moteur
Et des chants

Tonton Dgé © « Droit de Copie et d’Utilisation interdit » 2000 Constroy Mouvement Production

   
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